Histoire d'échalottes...
Y'a du mariage dans l'air...
et ça m'occupe !
Entre autre, confection du menu... avec un gros moment de solitude au moment même où je venais de plier l'affaire...
mon vérificateur d'orthographe n'a pas bronché quand je lui ai demandé de faire son travail... et pourtant... un vilain doute est venu me perturber les neurones... après coup. Oui, parce que ce genre de situation ça vient toujours après coup sinon c'est pas drôle.
on écrit ''échalote'' ou ''échalotte'' ???? hein ??? vous l'ecrivez comment vous ? parce que moi, je l'ai écrit avec deux ''t''... et qu'à ce moment précis, je me demande si la future mariée ne va pas me faire un infarctus à 3 jours de son mariage...
Misère !
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alors que je pesais le pour et le contre pour savoir si je devais avouer ma faute ou simplement taire la terrible découverte... j'ai trouvé une réponse satisfaisante sur ce site :leguidedesconnaisseurs
Furetière, qui fut expulsé en 1685 par l’Académie Française, écrivait : “eschalotte”.
Les Goncourt ont peut-être voulu le venger.
Le Larousse table uniquement sur l’échalote mais certains restaurateurs qui écrivent “échalotte” peuvent être rassurés : le dictionnaire édité par le Centre National de la Recherche Scientifique admet depuis quelques années cette variante.
voilà, je suis sauvée, (la future mariée aussi).
Je remercie donc du fond du coeur le Centre National de la Recherche Scientifique pour ses travaux.
... et c'est ainsi plus érudite que j'ai entammé ma 33ème année !